par Paul Pascot
La nouvelle est tombée.
Et ce n’est pas une blague.
Mince alors.
Pour les uns, désarroi mêlé à, que sais-je, de la colère.
Pour les autres, soulagement et libération. Ouf !
Car si l’on en croit les meilleurs scientifiques de la Nasa,
si l’on accorde un tant soit peu de crédit à leurs innombrables recherches,
quand bien même ils feraient des recherches sur des choses qui n’existent pas,
les scientifiques viennent de déterminer, qu’en plus de ne pas exister, il est même préférable que ça n’existe pas.
Donc ceux qui y croient ou le désirent profondément, que sais-je, font fausse route.
Le record établi est de 9,4
loin du 0 tant attendu.
Même si le désir d’atteindre ce 0 tant attendu a toujours été présent, désolé de décevoir, et je sais que ça enquiquine bien, mais ça n’existera jamais, ce n’est pas moi qui le dis, ce sont les scientifiques du monde entier, il faut les croire.
Car au delà du fait que quarante-cinq minutes à vivre cette "chose", qui, rappelons-le, n’existe pas, entraînerait de multiples hallucinations et évanouissements et qu’il suffirait de trente minutes d’écoute (ou plutôt de non-écoute) de cette chose pour contraindre celui qui l’écoute à se poser dans un fauteuil pour pallier l’indéniable perte d’indices perceptifs et que parvenir à écouter l’inécoutable révèlerait en dernier lieu l’imperceptibilité des propres sons de son âme, les scientifiques ne peuvent pas descendre en dessous de 9,4.
C’est le record.
Se rapprocher du 0 tant attendu, pour eux, est impossible.
Si je les crois, et il le faut, c’est donc la preuve que le silence est plus un rêve qu’une vraie note. ►
Ce que l’on entend quand on se tait
par Romain Bertet