Une fois dans l’ordre, une fois dans le désordre.
La beauté du geste est une pièce en trois parties, relatant trois temps dans l’itinéraire théâtral et politique d’une troupe d’acteurs. Nous avons vu la saison dernière la première partie, L’instant décisif. On y rencontrait la troupe et chacun des acteurs au travail, en répétition, dans le désordre des débuts, où chacun cherche son rôle. Nous les retrouvons cette fois en quête de représentation. La pièce qu’ils ont à jouer se déroule à l’intérieur d’une compagnie de CRS. On intervient, on rentre à la caserne. On y donne des ordres et on en reçoit, on y maintient l’ordre aussi ; et puis la pièce divague, traverse d’autres histoires, d’autres rapports de force. Les CRS à leur tour s’entraînent à jouer des rôles. On dirait qu’ils échappent à leur costume, libèrent des personnages ou des fantômes par grappe, ou bien désobéissent. De quel ordre s’agit-il ? Quel rôle sont-ils censés tenir ?...