Comme une méthode pour apprendre à nager sans eau
En 2043, un truc en général s’est détraqué plus vite qu’on ne le pensait en particulier, et pas du tout comme on croyait le savoir. Une inversion du système des vents, des courants et des flux… La clairière du Grand n’importe quoi le nouveau projet d’Alain Béhar, est une tentative de refaire le monde, et pour cela il commence par l’Afrique. Une Afrique toute d’imagination dessinée. Bon, il y a des catastrophes à répétition, des désastres écologiques, des conflits en chaîne, des migrations incontrôlables, une zizanie à laquelle il fallait bien s’attendre, on dirait même qu’il était temps que le climat se venge ! Alors Alain Béhar n’étant pas Noé, on se demande bien sur quel bateau il va nous embarquer…
Après avoir mis en scène Goldoni, Bertolt Brecht, Ödön von Horváth, Arthur Schnitzler ou encore J.D. Salinger et Maurice Blanchot, Alain Béhar se consacre, après sa rencontre avec Didier-Georges Gabily, à la mise en scène de ses propres textes. Actuellement associé au Centre dramatique national de Montpellier et au Théâtre du Bois de l’Aune. Il est lauréat de la Villa Médicis hors les murs. Il a écrit et créé une dizaine de pièces depuis 2000. Il intervient par ailleurs régulièrement dans des contextes de formation, dans des écoles et à l’université.