Tout est lié, on sait bien.
Aina Alegre danse seule, un solo comme on dit ; mais on a l’impression qu’elle y est nombreuse, tant son corps s’y multiplie. L’espace, les lumières et le travail sonore comme partenaires de jeu, elle fait une danse brute, moitié animale moitié machine, qui bat le sol et fend l’air, de la terre au ciel. Peu à peu le plateau devient un vaste territoire d’énergie magnifique et d’intensité, où les images et les imaginaires se croisent dans tous les sens et font un spectacle qui bouscule.