Le travail chorégraphique de Taoufiq Izeddiou, spectacle après spectacle, glisse de la transe vers une danse plus écrite. Il parle de "retour au ballet", comme s’il avait dû s’en écarter un moment. Il dirige cette fois neuf danseurs dans une partition où la couleur devient promesse. Solos, duos, trios cherchent à redessiner l’espace et le monde, à faire société ensemble, malgré tout ce qui semble vouloir empêcher, séparer, confiner...