On est tout autour du plateau, comme autour d’une décharge, avec détritus divers. D’un sac en plastique ou d’une vieille boite, les acteurs inventent des sons et composent des images, fabriquent peu à peu une histoire avec nos déchets. Ils nous parlent sensiblement d’écologie, d’animalité, du culte des apparences, de nos capacités à inventer avec ce qu’il y a à portée de main et d’imagination. Pierre Meunier, depuis des années, fabrique des spectacles à la poésie brute, qui font date et qu’il faut voir.