Le chorégraphe Sébastien Ly et les interprètes de Sidéral travaillent en hauteur et nous invitent en suspension. L’espace, la lumière, le son, les corps… tout est en l’air, partout au-dessus et autour de nous, tout est cosmos. Les corps se cherchent sur un fil, comme sur un trapèze horizontal, et cherchent l’endroit d’un déséquilibre qui bouleverse, qui les attire l’un vers l’autre, presqu’à en risquer la chute. Cette sorte de doux danger, de risque à prendre, pour peut-être enfin se toucher.
Un basculement attendu, retenu, recherché, attendu encore… Comme celui du désir entre eux, qui les mène vers le bas, vers le sol, où ils se trouveront sans doute. Le spectacle cherche à rendre sensible ce point de rupture, entre équilibre et déséquilibre, à en faire le sujet d’un geste sensible, dansé et circassien, magnifique.