Mais oui, ça n’est pas trop tard.
Les clochards célestes n’attendent plus rien, ni Godot ni personne, et comme on ne les attend pas non plus, ils sont tranquilles, en un sens ils sont libres. Mi-dieux, mi-misérables, mi-hommes, mi-enfants. Libres de refaire le monde à leur idée, et pourquoi pas en mieux ? L’écriture mordante et poétique de Paul Pascot en appelle à plein de petites révolutions, comme on dit “la révolution ça veut dire tourner”.