À mourir tout le temps comme ça, ça va finir par mal finir.
Se relever à chaque chute comme ça, recommencer, ça tient de l’héroïsme ou du désespoir ; surtout si la pièce semble jouer contre elle-même, si les gags tombent à plat, si les mécanismes se coincent... surtout si c’est pour en rire. Camille Boitel dans Fissure tente d’épuiser son clown, la représentation, et la mort elle-même. Nous glissons avec lui du comique au tragique, presque sans s’en apercevoir.