Y’a pas de problème, le problème est imaginaire
Il est question d’un mur à peindre - mais comment ? - et d’une lettre à écrire, au présent, au quotidien, mais Alice en parlait lundi dernier. C’est déjà commencé, la suite est prévue, tout se bouscule… Avec l’humour sensible et l’écriture ciselée de Nicolas Doutey, Adrien Béal, les actrices et les acteurs nous invitent à jouer avec le temps dans une demi-légèreté un peu inquiète et un peu folle. Le temps qui passe devient ici une matière à interroger, expérimenter… Un évènement sans importance devient une montagne, selon comme on le conjugue au passé au présent ou au futur ; une information catastrophique venue de l’extérieur s’efface en un rien de temps selon qui parle, qui ne le sait pas encore et qui le sait déjà... On flotte avec eux en toute intemporalité dans la complexité joueuse d’une pièce issue d’improvisations en commun.