Michel Kelemenis a passé commande auprès de sept chorégraphes danseurs de pièces courtes de 10 minutes, fondées sur la formule d’application de la distanciation physique : 4m², soit pour une danse, 8m³. 8m³, une métamorphose du confinement peut-être, où l’espace exigu devient, grâce aux artistes, le point de reprise de l’imaginaire, cette chambre d’enfant d’où se rêve le monde.
Aux bulles du monde
J’ai vécu le printemps 2020 comme une bulle dans tous ses sens.
La bulle qui isole, qui protège, qui donne le temps de respirer, d’imaginer, de rêver.
Bulle imposée. Un rond dans un carré.
Bulles d’informations voyageant dans l’espace.
Tous isolés mais tous connectés au reste du monde. Nous sommes des molécules en mutation.
Pensées, idées qui s’entrechoquent, rebondissent, fusionnent.
Des bulles d’excitation pour certains et des bulles explosives pour d’autres.
Bulles... paisibles, fragiles, belles, dangereuses.
J’ai vécu le printemps 2020 comme une bulle dans tous ses sens.
La bulle qui isole, qui protège, qui donne le temps de respirer, d’imaginer, de rêver.
Bulle imposée. Un rond dans un carré.
Bulles d’informations voyageant dans l’espace.
Tous isolés mais tous connectés au reste du monde. Nous sommes des molécules en mutation.
Pensées, idées qui s’entrechoquent, rebondissent, fusionnent.
Des bulles d’excitation pour certains et des bulles explosives pour d’autres.
Bulles... paisibles, fragiles, belles, dangereuses.
Née en Afrique du Sud, Desiré Davids s’inspire librement des vocabulaires de la danse classique, contemporaine et africaine qu’elle manipule, dissèque pour en extraire l’essence d’un style personnel.
Seul et après
J’ai décidé de ne pas décéder. La seule chose que j’ose céder c’est que je suis indécis. Un parmi tant d’autres, seul, à tirer ces dés pour créer des si et rêver d’un avenir vivant. Jouer avec l’immensité de mon intérieur pour rompre la limite de tout ce qu’il se passe à l’extérieur…
J’ai décidé de ne pas décéder. La seule chose que j’ose céder c’est que je suis indécis. Un parmi tant d’autres, seul, à tirer ces dés pour créer des si et rêver d’un avenir vivant. Jouer avec l’immensité de mon intérieur pour rompre la limite de tout ce qu’il se passe à l’extérieur…
Alexandre Lesouëf explore l’humanité par ses états d’âmes, à travers une physicalité engagée héritée d’un passé hip hop et une présence ardente arrimée dans la liberté contemporaine. Il fonde la compagnie CAL en 2014 basée en Avignon.